Les annonces
pour parodier
les hommes politiques

polémiques, coups bas, petites phrases et autres boules puantes

Au point de dégoûter près d'un Français sur deux, et d'en inquiéter un sur cinq
Un Français sur trois (32%) se dit aussi résigné ou indifférent...Gauche et droite dans le même sac
Les Français ne font guère de différence entre les chapelles.

pixlr





evasion fiscale
zero sale con
Selon le précepte bien connu du "Tous pourris",
71% des Français estiment que gauche et droite
doivent être renvoyées dos à dos.
Quant à ceux qui font quand même un distinguo,
ils accablent la droite plutôt que la gauche.
Le FN en profite...
Les sondés sont lapidaires: le Front national
est le grand bénéficiaire du dégoût des Français.
Seule Marine Le Pen paraît en effet renforcée
par ce climat malsain (44% des sondés le disent)
Les grands perdants? Ils sont plus nombreux.
Pêle-mêle, ils se nomment Taubira, Copé,
Hollande, Sarkozy, Ayrault...



Oui, le dégoût désormais devant la méfiance et loin devant l'ennui, l'intérêt, l'espoir, la peur,...

Alors, au moment où nos élus essayent de nous convaincre à grands renforts de déclarations, la main sur le coeur,
à ne pas céder à la tentation du "tous pourris" il est plus que jamais urgent de se pencher sur la portée de ce sondage.
Ce résultat est gravissime et indigne d'une démocratie moderne.

De vous à moi, ce sondage m'inquiète. Le dégoût n'est pas un sentiment anodin.

Cette percée s'accompagne du sentiment que la majorité des dirigeants politiques ne sont pas honnêtes.
Et là aussi, le sentiment négatif progresse de manière significative



dior
poutine

Combattre le dégoût n'est pas la même chose que combattre l'absention ou la l'indifférence.

Il y a de la violence dans le dégoût et encore une fois c'est très préoccupant.

De droite comme de gauche, tous les hommes et toutes les femmes politiques doivent désormais avoir cet agenda en tête.
S'ils veulent éviter collectivement que la violence des sentiments se transforme en violence physique,
il doivent faire leur propre révolution avant que ce soit la rue, emmenée par les populistes de tout poil, qui la fasse.

Et comme je ne sais pas comment conclure cette note dont le sujet me met franchement mal à l'aise,
je vous laisse en musique avec une version heureusement plus poétique de ce fameux et redoutable dégoût.


fotor